Politique environnementale, Zéro phyto

La direction des espaces verts a instauré la gestion différenciée en 2009. Et le zéro phyto est une réalité depuis 2013.

Copie de bandeau zéro phyto

En chiffres

La ville est depuis dix ans à l'heure du développement durable. Elle a restructuré ses massifs, en incorporant vivaces et graminées et en recourant au paillage. 90 % des massifs sont ainsi paillés avec le broyage issu des élagages.
La superficie du territoire communal est de 1 153 hectares et la surface moyenne d'espaces verts par habitant de 34 m2. 28 ha se trouvent en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), tandis que les espaces verts entetenus représentent 83 ha, se décomposant en 40 ha de tonte, 33 ha de fauchage et 10 ha de massifs. On recense en outre quatorze jardins familiaux pour une superficie de 1 470 m2 et un jardin communautaire dont la surface initiale (2 500 m2) va pratiquement doubler au bénéfice d'une extension incluant des carrés potagers partagés.

Binette et herse alternative

En application de la loi de transition énergétique du 18 août 2015 pour la croissance verte, l'emploi des produits phytosanitaires pour l'entretien des espaces publics est interdit depuis le 1er janvier 2017. Mais la ville n'avait pas attendu, passant au zéro phyto dès 2013. Comme alternative au glyphosate, différentes techniques de désherbage sont mises en œuvre : pour les sols imperméables, balayage, brûleur gaz ou binette ; pour les sols perméables, une herse alternative, qui déracine les jeunes pousses.

Éco-pâturage

L'écp-pâturage, en partenariat avec l'association Espoir, permet le débroussaillage et le fauchage des espaces verts par des animaux, sans intervention chimique ou motorisée. Cette technique présentes plusieurs avantages à la fois sur le plan environnemental, économique et social. 
• Conservation de la biodiversité : L'éco-pâturage favorise la biodiversité en permettant le maintien et la restauration des écosystèmes naturels. En confiant la gestion des espaces verts à des animaux herbivores, on favorise le développement d'une végétation diversifiée et adaptée à l'écosystème local.
• Entretien écologique des espaces verts : L'utilisation d'animaux herbivores pour entretenir les espaces verts permet de réduire voire d'éliminer le recours aux tondeuses à gazon et aux désherbants chimiques. Cela contribue à préserver la qualité des sols et de l'eau en réduisant l'usage de produits chimiques potentiellement nocifs.

• Réduction de l'empreinte carbone : Comparé aux équipements mécaniques, l'éco-pâturage génère moins d'émissions de gaz à effet de serre. Les animaux utilisés pour le pâturage contribuent à la séquestration du carbone dans les sols et à la régénération des écosystèmes.

• Gestion durable des paysages : L'éco-pâturage peut être intégré dans une approche de gestion durable des paysages, favorisant ainsi leur préservation à long terme. En encourageant les pratiques respectueuses de l'environnement, on contribue à maintenir la qualité des paysages naturels et semi-naturels.

• Sensibilisation du public : L'éco-pâturage peut être un moyen efficace de sensibiliser le public aux enjeux de la préservation de la biodiversité et de l'entretien écologique des espaces verts. En impliquant la communauté dans ces initiatives, on favorise une prise de conscience collective et des comportements respectueux de l'environnement.

En résumé, l'éco-pâturage offre une approche durable et respectueuse de l'environnement pour l'entretien des espaces verts, tout en favorisant la conservation de la biodiversité et en sensibilisant le public aux enjeux environnementaux.