Les terrils

Terril Renard

Deux terrils subsistent de la grande époque minière.

Le terril Renard

Renard est de forme conique et plate de 90 mètres de hauteur à l'origine, il est surnommé « la citadelle » et couvre une surface de plus de 4 hectares au sol. Il fut érigé entre 1836 et 1948 au rythme de l'exploitation de la fosse du même nom, composée de 2 puits. Ainsi nommée en l’honneur de Jacques Renard (fondé de pouvoir du vicomte Désandrouin, fondateur de la Compagnie des mines d'Anzin), elle était l'ensemble minier le plus important de Denain.

Dans Germinal, les détails du « Voreux » ont été puisés à Renard (Emile Zola descendit dans la fosse en 1884) et d'après le paysage industriel des alentours. Jules Mousseron, poète et mineur, y a travaillé pendant 46 ans.

D'une hauteur de 76 mètres, son poids est estimé à 9 millions de tonnes de stériles, résultat de l'extraction des 16 060 644 tonnes de charbon de la fosse Renard. Classé en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) en 1990, le terril accueille aujourd'hui un parc naturel d'observation écologique de 18 hectares. Il est doté d'une vraie diversité végétale avec la présence de 88 espèces dont cinq rares ainsi que plusieurs espèces d'oiseaux et d'insectes.

Le terril Renard est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 30 juin 2012.

Un second terril (n° 162 A), plat, de faible hauteur, est situé à proximité, de même que la cité minière de la fosse Renard, aux habitations typiques.

Le terril Turenne

Le terril Turenne est préservé et aménagé en un véritable parc de promenade. Il n'a cependant rien à voir avec le volume du terril Renard. Il est né de l'exploitation de la fosse du même nom de 1828 à 1887.

La fosse fut le théâtre d'un terrible tragédie en 1867, la plus grande catastrophe minière du Denaisis. Il a été restitué à la commune dans les années 80 au franc symbolique.